Des touristes ne souhaitant pas sauter le pas

Des études nous racontent que les touristes n’intègrent que trop peu les enjeux du développement durable dans l’acte d’achat d’un voyage. De ce fait, les professionnels du tourisme ne voient pas trop l’intérêt de s’engager et de communiquer là-dessus pour en faire un atout marketing. Sauver la planète et répondre aux engagements de la COP21 ?! Ahah, ce n’est pas vraiment le cadet de leurs soucis… Et vu que les entreprises ne s’engagent pas ou peu et ne communiquent, le client ne change et utilise toujours les mêmes critères pour choisir un séjour, etc. etc. etc. #CercleVicieux

Mais alors, que faudrait-il faire pour inverser la tendance ?

  • La méthode #Bâton : Rendre vraiment obligatoire la responsabilité sociétale et le développement durable pour tous les professionnels du tourisme ? J’imagine déjà les levées de boucliers des professionnels, des syndicats, etc.
  • La méthode #Bisounours : demander aux associations citoyennes de sensibiliser les professionnels, de leur montrer que c’est important de sauver la planète et qu’en plus, ça permet de faire des économies. On appelle ça l’éconologie… Ou leur parler de sobriété heureuse comme le prône Pierre Rabhi. En gros, les convaincre par les sentiments…
  • Enfin, comme le dis Bernard Werber dans ce texte court, « Ne t’attaque pas au système, démode le ». Donc à force de regarder des films comme Demain, le film ou encore En Quête de Sens, je me suis posé la question : de quelle manière on pourrait transformer ce cercle vicieux ou cercle vertueux et ainsi obtenir quelque chose comme ça :

Le Green Hushing ou la peur de l’accusation au Green-Washing

Oh bien sûr, ça reste utopique ! Il suffit de… vous savez bien ! C’est toujours si facile à dire ! Mais concrètement, si déjà les entreprises engagées qui pratiquent le #GreenHushing, le chuchotement vert (c’est-à-dire de ne pas trop communiquer leurs engagements par peur des critiques comme Club Med, Accor, le groupe Pierre & Vacances et même d’autres plus petits acteurs du secteur), communiquaient plus fortement sur ce qu’ils font en matière de développement durable, ça permettrait déjà de lancer la roue, non ?

C’est d’ailleurs ce que je vois actuellement avec une destination qui communique comme le Maroc qui beaucoup de tourisme durable, cela permettra alors aux clients d’avoir un autre regard sur la destination. Aux professionnels par la suite de s’adapter, de s’engager afin de répondre au mieux aux attentes des visiteurs ! Etc. Etc. Etc.

Allez, je vous laisse sur ces réflexions assez brutes. C’est samedi soir, on a d’autres choses à faire mais je reviendrais sûrement sur ce sujet pour le développer avec d’autres cas concrets et des solutions !

A bientôt,

Guillaume Cromer, ID-Tourism (Suivez moi sur Twitter ou sur LinkedIn)

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