Mise en contexte : la clôture des Assises du tourisme : « un nouveau départ pour la France »

Le 19 Juin dernier lors du discours de clôture des Assises du Tourisme, Laurent Fabius annonçait les décisions prises afin que la France puisse conserver sa première place de destination touristique. Le statut est en effet de moins en moins évident, d’autant plus que  la concurrence –ne serait-ce qu’au niveau européen –  est de plus en plus acharnée et qui plus est, regorge d’idées innovantes. Force est de constater qu’il est grand temps pour la France de réagir. Tout le problème réside dans le fait que malgré sa médaille d’or en termes de nombre de touristes internationaux, la France n’occupe que la troisième place du podium en termes de recettes. Son patrimoine ainsi que ses atouts qui ont fait d’elle le leader ne suffisent plus.

« Il faut réveiller la belle endormie », Fleur Pellerin

C’est ainsi qu’une trentaine de mesure destinées à renforcer le tourisme qualifié de « grande cause nationale », rassemblées autour de 5 axes prioritaires ont été présentées par le Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius.

 Les axes sont les suivants :

  • Axe 1 : « Une offre touristique de qualité et diversifiée »

Le reproche qui est fait est que le tourisme est bien trop centré sur Paris et l’Ile de France de manière générale au détriment du reste du territoire. L’offre doit être diversifiée, c’est ainsi qu’une vingtaine de marques seront créés : Fleur Pellerin parlait de noms évocateurs tels que la Provence, la Bretagne, les Alpes, Bordeaux, Chambord…. D’autre part 5 pôles d’excellences qui permettront  « d’accroitre la lisibilité et la visibilité de la France » seront créés.

Nous retrouverons la gastronomie, l’œnotourisme, l’écotourisme & l’itinérance, le sport/la montagne et les savoir-faire. Pôles pour lesquels un budget de 15 millions d’euros sera débloqué.

  • Axe 2 : Amélioration de « la chaîne d’accueil »

Une amélioration de l’accueil des zones d’arrivées des touristes afin « lisser leur inconforts » une bonne fois pour toute. Ne dis ont pas la première impression est toujours la meilleure ? C’est pourquoi les lieux emblématiques comme la Gare du Nord feront l’objet d’une rénovation. De plus, le trajet entre l’aéroport Charles de Gaule et la capitale sera facilité grâce au projet CDG express.  Ne l’oublions pas, le RER B fut je le rappelle qualifiée d’arme de destruction massive.

De même, l’ouverture dominicale de « zone touristique d’affluence exceptionnelle » à l’instar du Boulevard Haussmann sera mise en œuvre.

  • Axe 3 : Etre à la pointe dans le domaine du numérique

Le WIFI gratuit sera désormais disponible, notamment à l’aéroport Charles De Gaulle, et une multitude d’application au service du touriste seront conçues.  Par exemple, des « services innovants en matière de géolocalisation », ou encore des applications de traduction automatiques et de services seront pensées

  • Axe 4 : Renforcement de la formation des professionnels

Nous sommes bien conscients du problème de la France concernant l’accueil des touristes, nombreux sont les reproches, compétences linguistiques lacunaires, le cliché du français peu aimable, c’est pourquoi 100 000 formations seront mises en place. En outre une campagne de communication visant la valorisation des métiers du tourisme.

  • Axe 5 : Des vacances accessibles pour tous

Un fond de 75 millions d’euros sera réservé à la rénovation du patrimoine touristique social. U portail internet de l‘Agence National des Chèques Vacances (ANCV) destiné à aider les ménages à préparer leurs vacances grâce à des tarifs préférentiels.

« Un Touriste mécontent est un touriste qui ne reviendra pas » Laurent Fabius

Pour plus d’informations, vous trouverez ici le dossier de presse de clôture des Assises du Tourisme. Peut-être qu’une petite piqure de rappel s’impose, comme nous le disions dans une précédente brève, chez ID-Tourism nous sommes ravis de voir l’écotourisme / slowtourisme parmi les 5 pôles d’excellence.

L’écotourisme selon le ministère

Mais qu’entend exactement le ministère par écotourisme ? Si « The International Ecotourism Society » définit l’écotourisme comme « une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales », le ministère tisse des liens très forts entre l’écotourisme, le slowtourisme et l’itinérance.

Le slowtourisme est un courant issu du mouvement Slowfood, qui encourage le retour à la lenteur et qui fait la part belle à la découverte, l’authenticité, la rencontre avec les populations locales et à la mobilité douce.

Cela va de soi,  dans un monde dans un monde où tout s’accélère et ou le temps est considéré comme le nouveau luxe, « prendre son temps » sonne comme un leitmotiv chez les adeptes du slowtourisme.

Lorsque l’enquête de l’Ipsos « le Slow » ou l’aspiration des européens à ralentir » nous révèle que 53 % des Français interrogés souhaiteraient prendre leur temps lorsqu’ils visitent un pays, une ville ou une région, la « Slow Attitude » aujourd’hui en pleine croissance a encore de très beaux jours devant elle ! Nous ne trompions pas lorsque dans un précédent article nous vous disions que le slow-tourisme avait le vent en poupe !

Grâce à la diversité de ses paysages : fleuves, campagnes, côtes, montagnes…. La France a toutes les cartes en main pour devenir  LA destination du slowtourisme.

C’est pourquoi il sera au centre de toutes les attentions : randonnée, cyclotourisme, croisière fluviale… nous n’avons pas fini d’en entendre parler !

Avec Matthias Fekl, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, 
de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger avec Guillaume Cromer à Nogent le Rotrou vendredi 12 décembre.

Guillaume CROMER : Chef de file !

Chez ID-Tourism, nous sommes donc très fiers de vous annoncer que Guillaume CROMER, directeur du cabinet, suite à sa présence aux Assises, a été nommé par M. Matthias Fekl, fédérateur de la filière écotourisme en France ! Il sera chargé de coordonner les professionnels du secteur du slowtourisme / écotourisme en France ainsi que définir avec eux 2 ou 3 projets fédérateurs permettant de donner de la visibilité à la destination France. Il vient d’être présenté en tant que tel lors d’un déplacement officiel le vendredi 12 décembre) en compagnie de Matthias Fekl dans le Parc naturel régional du Perche.

Guillaume Cromer, ID-Tourism (Suivre sur Twitter)

Nous vous aidons à mettre en place des stratégies écotourisme pour vos PNR et collectivités !