Définition

Le Slowtourism fait partie de ces nouveaux segments phares du secteur touristique qui année après année « enrôlent » de nouveaux adaptes. En effet, cette pratique touristique connaît un réel engouement depuis ces dix dernières années et apparaît  de plus en plus dans les offres des Tour-Opérateurs  « mainstream »,  car répondant à un besoin vital de l’homme moderne : se reposer, respirer et surtout réapprendre à prendre son temps !

Du coup, concernant le slowtourism,  on peut se demander s’il s’agit d’une pratique touristique à la mode ou d’un réel changement structurel des touristes dans leur façon de consommer du voyage ?

L’équipe d’ID-Tourism vous livre son point de vu.

Tout d’abord, il nous faut rappeler que cette forme de pratique touristique prend son essor dans un mouvement datant de la fin des années 80, le Slowfood.

En effet, en 1986 un certain monsieur Carlo Petrini sociologue et critique gastronomique italien, créé le mouvement Slowfood après avoir protesté contre l’ouverture d’un Mcdonald sur la Piazza di Spagna à Rome. Aujourd’hui en France,  le succès du site web « la ruche qui dit oui » qui propose aux restaurants, entreprises et associations de se connecter aux producteurs locaux pour se fournir en denrées alimentaires, illustre parfaitement ce mouvement qui prend de l’ampleur et réuni plus 500 « ruches » sur toute la France.

De ce mouvement moteur « Slowfood », ce sont ensuite développés des mouvements parallèles vers les autres secteurs d’activités : slowdesign, slowliving, slowtourism ou slowtravel. etc.

A ses débuts, le mouvement slowtourism était surtout rattaché au domaine du luxe et à des voyages extrêmement qualitatifs. Parmi les figures de proue de ce mouvement, le TO Voyageurs Du Monde est l’acteur incontournable en la matière.

Néanmoins, depuis ces 5 dernières années cette forme de tourisme se généralise aussi du côté des classes moyennes souvent par le biais de courts séjours sur le territoire français.  L’explosion de la pratique du vélo et l’émergence du tourisme fluvial en sont des exemples éminents. Pour rappel, en 2010 le cyclotourisme représentait déjà près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaire et à l’époque Atout France prévoyait un doublement de ce chiffre  d’ici à 2015.

Ce n’est plus qu’un simple mode de transport

En définitive, le slowtourism est  plus qu’une simple mode car il répond à la fois à un besoin de déconnexion de la part des touristes  (au sens propre et figuré) mais il s’avère aussi être une pratique qui apporte une réponse au contexte dans lequel notre portefeuille à tendance à s’amoindrir. Il y a donc un réel intérêt pour les pouvoirs publics et les acteurs privés de s’engouffrer dans la brèche.

A ce titre, durant notre travail dans le massif des Vosges, l’équipe d’ID-Tourism accompagne des porteurs de projet qui ont bien compris qu’il s’agissait d’un segment très porteur du marché touristique.

Envie de développer les produits Slow Tourism sur votre territoire ?

Benjamin MALATERRE, consultant ID-Tourism