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1.       Vous êtes le premier tour opérateur Travelife Partner en France : pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ?


Il s’agit d’un engagement à long terme que Transat France a souhaité rendre plus officiel. C’est un chemin qui se parcourt en plusieurs étapes.
Dans un premier temps, nous avons procédé à une auto-évaluation face aux critères du référentiel et sommes devenus « Travelife Engaged ».
Notre engagement est concrétisé par la présentation de nos procédures de gestion appropriées et la mise en œuvre d’étapes de bonnes pratiques.
Les critères obligatoires pour acquérir le niveau Travelife Partner doivent être majoritairement respectés et remplis.
Parallèlement, une équipe de référents Développement Durable a été constituée au sein de notre entreprise, dont chacun des membres a obtenu son diplôme personnel Travelife.

2.       Pourquoi avez-vous choisi Travelife ?


Notre choix s’est porté sur Travelife après avoir étudié d’autres référentiels.
Les principaux avantages que Travelife présente à nos yeux sont :

–          Une avancée par étapes, avec la possibilité de « stationner » sur le palier Travelife Partner jusqu’à répondre totalement aux nouveaux critères obligatoires

–          Une reconnaissance à l’international du programme Travelife (certification Travelife déjà existante pour les hébergements)

–          La disponibilité et l’accompagnement du représentant Travelife en France

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Quel effet cela fait-il d’être le premier tour opérateur français à avoir atteint le niveau partner de Travelife ?

Fierté et soulagement !
Mais cela n’est qu’un début. Il faut s’atteler à l’étape suivante…

3.       Selon vous quelles en seront les retombées?

Economiquement, je ne pense pas que cela influe profondément la donne.  L’intérêt pour le tourisme durable/responsable progresse effectivement mais cela ne se traduit pas encore dans l’achat. Il y a un important décalage entre les déclarations du touriste (il faut préserver la planète, il faut compenser les CO2…) et son comportement (je choisis d’abord en fonction du prix, du confort, de mon intérêt personnel…).
A ce jour, moins de 5% des Français déclarent avoir choisi et acheté un voyage relevant du tourisme durable/responsable, pendant que plus de 70% disent attacher une grande importance à cette notion…
Il reste encore un long chemin à parcourir avant que cette notion devienne un élément déterminant de l’acte d’achat.
En revanche, je crois aux retombées en matière de sensibilisation auprès de nos parties prenantes (collaborateurs, touristes, partenaires, professionnels du tourisme…) à la notion d’exemplarité (même un gros TO peut être vertueux…)

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4.       Les démarches à entreprendre sont-elles compliquées ?

Le terme compliqué n’est pas approprié. Il s’agit davantage d’adhérer à une nouvelle vision de l’entreprise au quotidien et  de mettre en place des automatismes. Le développement durable et responsable de notre métier doit s’installer au cœur de notre action. C’est un travail de longue haleine qui exige de sensibiliser, rappeler, convaincre, démontrer en permanence jusqu’à ce que les bonnes pratiques deviennent automatiques.

5.       Que pensez-vous de l’outil en ligne Travelife ?

Il est assez simple à manier. Les traductions en langue française méritent toutefois d’être améliorées. ☺

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6.       En quoi Travelife s’inscrit-il dans la stratégie de développement de Transat ?

Ce n’est pas un hasard si Transat France est devenu rapidement Travelife Partner. Cela fait déjà plusieurs années que l’une de nos grandes ambitions est de devenir un modèle de responsabilité dans l’industrie touristique. Nous y travaillons au quotidien à tous les niveaux : sensibilisation de nos fournisseurs, développement de forfaits spécifiques, application de pratiques durables, mise en œuvre de politiques responsables…
Les critères du référentiel s’inscrivent naturellement dans notre stratégie de développement et nous maintiennent dans la bonne voie !

7.       Comment êtes-vous parvenu à faire accepter Travelife à l’ensemble des salariés ?

Cela s’est fait de manière assez naturelle car la responsabilité d’entreprise fait partie de l’ADN de Transat depuis toujours. La nomination des référents Développement Durable permet de mieux diffuser le message partout et de sensibiliser certains services plus hermétiques.
Pour autant, il est indéniable que cela implique une charge de travail pour chacun qui vient s’ajouter à un quotidien déjà bien occupé. La plus grande difficulté vient de là…

Questions de Célia TROCHON, ID-Tourism (Suivre sur Twitter)